Répondre au questionnaire de Proust fut une bonne occasion de me prêter à un exercice salutaire d’introspection. Je partage avec vous la dernière version.
Après une longue pause, je me suis remis lentement à l’écriture. Mais, je souhaitais essayer d’aborder cette rentrée avec un peu de légèreté pour contrebalancer un peu cette période assez sombre.
J’ai donc décidé de me prêter au jeu du questionnaire dit de Marcel Proust.
« Celui-ci découvre ce test à la fin du 19ème, alors qu’il est encore adolescent. Ce jeu anglais datant au moins des années 1860 était nommé Confessions. Celui-ci figure dans un album en anglais de sa camarade Antoinette, fille du futur président Félix Faure, dont le titre original est « An Album to Record Thoughts, Feelings, &c » (un album pour garder pensées, sentiments, etc.). À cette époque, ce genre de jeu est en vogue ; la mode en vient d’Angleterre les questionnés peuvent y dévoiler leurs goûts et leurs aspirations. Proust s’y essaye à plusieurs reprises, toujours avec esprit. » Source Wikipédia
J’ai déjà répondu quelques fois à ce test et je trouve que l’exercice, s’il n’est pas simple, est assez passionnant.
C’est donc avec un grand optimisme que je pensais écrire cet article en quelques jours. Pourtant, c’est celui pour lequel j’ai eu le plus de difficultés. Et quelques jours se sont transformés en deux mois !
Habituellement, ce jeu est basé sur des réponses spontanées et sans explication. Cependant, j’ai souhaité me prêter à une analyse et justification et cela s’est avéré bien plus épineux que je ne pensais.
Petit avertissement : En me relisant, je me dis que la légèreté, que je souhaitais émailler dans cet article, n’est pas vraiment au rendez-vous. De plus, un texte long, comme celui-ci, peut perdre le lecteur en cours de route. Alors, si mes pérégrinations introspectives éveillent un tant soit peu votre intérêt, je vous conseille de morceler votre lecture, un peu comme un feuilleton.
Le Questionnaire
La vertu que j’estime le plus : La constance
Voici la définition du Larousse : Patience, persévérance de quelqu’un, entretenue par une force morale sans défaillance : Poursuivre un dessein avec constance.
Même si c’est une vertu difficile à honorer, je m’efforce à poursuivre mes desseins avec constance. Je ne vais pas rédiger une liste au risque de paraître bien vaniteux.
La qualité que je préfère chez les autres : Le courage de dire
Dire les choses offre tellement de possibilités, clarifier des malentendus, dénoncer une injustice, démasquer les imposteurs, soulager sa conscience, aider une personne à ne pas faire fausse route, éviter les rancœurs. Je m’efforce, moi aussi, à le faire mais j’ai du mal à y mettre les formes. J’admire les personnes qui y parviennent en douceur.
Ce que j’aime chez l’humain : Je me pose encore la question
Le plus grand talent de l’humain est la destruction systématique de notre planète, avec une devise qui se résume à “après moi le déluge”.
Ce je déteste chez l’humain : L’instinct grégaire
Ma plus grande difficulté, dans mon parcours scolaire et professionnel, fut de me mêler au groupe. J’abhorrais le fait d’aller manger au restaurant ou à la cantine pour échanger des banalités avec des personnes qui, souvent, ne m’appréciaient guère et que j’appréciais fort peu, en retour. Je choisissais donc la solitude, la musique et la lecture, même si je passais pour un bêcheur.
Ce que j’aime chez les hommes : Pas grand-chose
Cette réponse pourrait donner lieu à un long article sur la toxicité des hommes et sur le danger perpétuel qu’ils sont pour les femmes. Que ce soit dans l’actualité avec tous les féminicides, viols, agressions, dans la vie courante avec toutes nos amies qui ont subi ou qui subissent les trahisons, chantages, manipulations, extorsions, harcèlements. Je continue ?
Oui, je crois que cela mérite un article, un véritable exercice de style pour ne pas tomber dans l’horreur. L’affaire des violeurs de Madame Pélicot, de l’abbé Pierre et ses agressions et une liste longue comme un jour sans pain, montrent bien que même si tous les hommes ne sont pas à mettre dans le même panier, ce sont toujours des hommes qui sont acteurs des pires ignominies envers les femmes (et les enfants). Et ce sont toujours les mêmes qui réussissent à se faire passer pour des victimes, pauvres chatons !
Il y a cependant une chose que j’admire, c’est l’acceptation de sa part féminine. Mais c’est tellement rare et peu encouragé par l’éducation patriarcale.
Ce que j’aime chez les femmes : Le courage
Je ne peux imaginer toutes les ressources de courage dont ont besoin les femmes pour supporter, dès leur naissance, tout ce qu’elles subissent. Pourtant, elles y arrivent, elles survivent, surmontent et continuent, à condition de ne pas être victime d’un féminicide.
Je vous propose de découvrir le profil Instagram de Notallmen.really . Il est assez dur à consulter mais il me semble essentiel pour ne pas nous voiler la face.
Mon trait de personnalité le plus révélateur : Le sens de l’humour et mon intransigeance
Le sens de l’humour m’a souvent sauvé de pas mal de situations. Que ce soit dans mes rapports aux autres ou mes périodes de déprimes, l’humour a toujours été un allié et un rempart.
Il y a une autre facette qui n’est pas facile pour les autres quand ils y sont confrontés, mon intransigeance qui peut me faire percevoir comme insensible ou intolérant.
Mon principal point fort : La résilience
J’ai pris pas mal de décisions, parfois discutables, qui ont bouleversé ma vie. J’ai coupé aussi les ponts de manière brusque avec certains. Il y a eu des évènements qui ont été plutôt violents et qui ont bouleversé mon avenir. Néanmoins, je suis convaincu que la résilience, dont je suis capable, m’a toujours permis d’aller de l’avant. Ne rien regretter reste une de mes devises.
Mon principal point faible : La précipitation
Si il vaut mieux tourner sa langue sept fois dans la bouche avant de parler, il en devrait être de même avec sa tête avant d’agir. Il y eut certaines fois où la précipitation me fit commettre des erreurs lourdes de conséquences.
Ce que j’apprécie chez mes amis : D’avoir traversé les années et d’être toujours là.
En effet, j’ai perdu beaucoup d’amis chers tout au long de ma vie. Je souhaite les nommer pour les honorer.
Emmanuel Flogny – Jean-Luc Aguila – Christian Fourcade – Hervé Leleu – Françoise Guitton – Claire Gervaud – Dominique Jumelle – Carlos Rodriguez

L’occupation que je préfère : Découvrir et écouter de la musique, lire, écrire et cuisiner.
Plaisirs bien solitaires me direz-vous ? Et pourtant, toutes ces occupations impliquent le plaisir du partage.
Mon idée du bonheur : Simple
Je n’ai jamais eu un idée extravagante du bonheur, n’ayant jamais aspiré à un bonheur enivrant et excitant. Souvent, lors de la balade du matin, le moment où les chiens s’élancent sur le chemin avec toute leur joie et leur enthousiasme, me procure un bonheur infini. Et toute la journée est ponctuée de petits moments comme celui-ci.

Mon idée du malheur : Les voisins
Nous avons eu la chance de trouver une maison sans voisins. Je crois que cela aurait été au-dessus de mes forces.
Si je n’étais pas moi-même, qui aurais-je aimé être : Une militante féministe radicale et sans concessions
Je suis persuadé que le monde ne pourra être sauvé que par un féminisme radical, anticapitaliste, antispéciste et antiraciste.
Voici un site avec des textes intéressants sur le féminisme radical, pour ceux qui veulent en savoir plus.
Où aimerais-je vivre : Je suis bien où je suis
Oh que j’ai aimé vivre à Paris ! Nous avons, avec Jason, exploré la ville de fond en comble grâce à nos fidèles bicyclettes. Cependant, maintenant, je suis tellement heureux au milieu d’un parc naturel, presque loin de tout, avec mon amoureux et nos chiens.
Se réveiller tous les matins, entouré de nature et de chants d’oiseaux, est vraiment fantastique.
La couleur que je préfère : La couleur du jardin au printemps
Que j’aime me lever les matins de printemps et regarder les nouvelles fleurs qui sont apparues dans la nuit. Quel bonheur de voir toutes ces nuances de rouge, rose, orange. Quelle fierté de penser que j’y ai participé !
La fleur que je préfère : Le pavot et l’ancolie
Depuis que je suis enfant, j’ai toujours été fasciné par les coquelicots que je voyais sur les bords de route ou dans les champs de blé. Je m’étais promis que, si un jour j’avais un jardin, il serait rempli de coquelicots et de pavots. Promesse tenue !
Il en est de même avec les ancolies que j’ai connues dans le jardin de ma grand-mère. J’ai enfin réussi à en cultiver et elles reviennent, maintenant, tous les ans.
L’oiseau que je préfère : La mésange
Lorsque nous sommes arrivés chez nous, il n’y avait presque pas d’oiseaux. Les anciens propriétaires faisaient partie de la génération de ceux qui aimaient les jardins propres et cela ne favorisait pas vraiment la biodiversité. Nous avons donc complètement transformé notre propriété qui, pour certains, semblera sûrement assez chaotique. Il y a des tas d’herbes mortes, des espaces rendus complètement à la végétation, aux insectes, aux batraciens…. Nous avons aussi commencé à nourrir les oiseaux et réussi à développer une véritable colonie.
Mais nos alliées, ce sont les mésanges qui nous ont débarrassé des horribles chenilles processionnaires.
Le plat que je préfère : Tomate, pain au levain, huile d’olive et sel
Un plaisir simple me direz vous ? Mais, il faut que les tomates soient savoureuses, le pain au levain fait maison, l’huile d’olive fruitée et piquante à la fois et que cela soit de la fleur de sel.
La boisson que je préfère : Avant c’était le champagne maintenant, c’est le kéfir.
Le hippie, qui a toujours été en moi, est sorti au grand jour depuis que nous sommes dans notre montagne. Un hippie sobre car je ne consomme plus d’alcool. Je bois donc du kéfir de fruit que je fabrique, tout comme mon levain et bientôt mon Kimchi. Let the Sunshine in !
Le son/bruit que je préfère : Le bruit de contentement que font mes chiens en s’endormant
Qu’il est doux après une balade ou le soir d’entendre nos chiens s’endormir. Ils font un bruit avec la bouche qui exprime un contentement et un bien-être total. Ces bruits provoquent en moi une joie intense, un bonheur irradiant. Permettre à nos chiens d’être heureux, en vivant une vie de chiens libres de tout stress et contrainte, est une source de satisfaction qui me nourrit.
Le mot que je préfère : Tintinnabuler et Sobriété
Pour le son, Tintinnabuler : J’aime ce mot pour sa sonorité, sa musicalité, sa poésie. J’adore tous ces vieux mots presque inusités et j’essaie, parfois, de les placer dans une conversation, même si cela peut me faire passer pour un pompeux.
Pour le sens, Sobriété : J’aime ce mot dans le sens de simplicité, de retenue, sobriété de mots, de moyens, de train de vie. J’aurai pu choisir le mot décroissance.
Le mot que je déteste le plus : Sympa
L’utilisation intensive du mot sympa est le symbole ultime de l’appauvrissement de la langue. Certaines personnes peuvent, lors d’une conversation, trouver qu’un film, un repas, un voyage, un paysage, un tableau, un livre, un morceau de musique sont sympas. Oui, mais encore ?
Les mots sont magnifiques, un film palpitant, un repas exquis, un voyage enrichissant, un paysage mirifique, un tableau foisonnant, un livre captivant, un morceau de musique envoûtant… Une multitude de mots s’offrent à nous pour évoquer nos émotions. Il ne faut pas en avoir peur, vous verrez que le plaisir de leur usage deviendra grisant.
Mes prénoms préférés : Tous les prénoms qui ne font pas référence à des série des années 80 et 90
Pauvre Kevin !
Mes auteurs et autrices préférées : Question très difficile, car ce sont plus des œuvres que des auteurs qui m’ont marqué.
Il y a eu et il y a, la Comtesse de Ségur, Alfonse Daudet, Tolkien, David Lodge, Virginia Woolf, Joyce Carol Oates, Louis Bromfield, Edith Warthon, James Ellroy, Wallace Stegner, Timothy Findley, Jonathan Coe, Albert Galbraith (J.K. Rowling), Jonathan Franzen, Kim Stanley Robinson, Alastair Reynolds….
Mes héros préférés dans la fiction : Frodon de Le Seigneur des Anneaux, Fritz Chevalerie de l’Assassin Royal, Syffe Sans Terre de Le Cycle de Syffe
Depuis ma découverte du Seigneur des Anneaux dans les années 80, je ne m’étais plus intéressé à la Fantasy. Ce n’est que depuis une dizaine d’années que je m’y suis remis avec des auteurs comme Robin Hobb et l’Assassin Royal, George R. R. Martin et Le Trône de fer, entre autres.
Mais ma plus belle découverte est très récente, avec la série intitulée Le Cycle de Syffe de Patrik K. Dewdney, un auteur d’origine anglaise mais qui écrit en français. J’aime beaucoup son écriture qui est assez classique et son héros principal, Syffe Sans Terre, est un personnage assez complexe et attachant.
Mes héroïnes préférées de fiction : Mrs. Arbuthnot et Mrs. Wilkins de Avril Enchanté de Elizabeth Von Arnim – Marianne Mulvaney de Nous Étions les Mulvaneys de Joyce Carol Oates – Clarissa de Mrs Dalloway de Virginia Woolf – L’héroïne de Le Mur Invisible de Marlen Haushofer
Ces livres m’ont profondément marqué. Ils ont été importants dans ma prise de conscience sur la difficulté d’être une femme dans une société patriarcale comme la nôtre.
Mes héros dans la vie réelle : Je n’en ai pas.
J’ai toutefois de l’admiration pour des certaines personnes.
Arnaud Gallais, victime de viol pendant son enfance et qui lutte sans relâche pour les victimes. Il est notamment un des rares à monter au créneau à propos de Gisèle Pélicot et de toutes les violences faites aux femmes et aux enfants. Si vous voulez en savoir plus.
Il y a aussi Vincent MacDoom qui analyse bien et refuse de tomber dans le piège transactiviste. Ne rentrant pas dans les normes du masculin, il revendique cette part féminine et démontre avec brio les pièges de la théorie du genre. Si vous voulez en savoir plus.
Et bien sûr, Mr Menno, un gay américain qui critique tout le courant Queer. Je suis totalement d’accord avec lui lorsqu’il affirme que ce mouvement est, à sa façon, un courant homophobe qui ne dit pas son nom puisqu’il efface complètement les termes gay, lesbienne, bisexuel et défend les théories transactivistes. Mr Menno produit des petites vidéos qui expliquent bien les choses tout en étant, souvent, hilarantes. Si vous voulez en savoir plus
Mes héroïnes dans la vie réelle : Delphine Seyrig, Gisèle Halimi, Amber Heard, Salle Glover, Magdalen Berns, J.K. Rowling, les femmes iraniennes, les afghanes et toutes les femmes victimes de toutes les religions misogynes, les suffragettes. La liste ne serait pas complète sans Pilar, ma mère.
Toutes les féministes radicales qui luttent sans relâche.
Cela me donne envie de vous faire connaitre cette pépite : Maso et Miso vont en bateau un film des Insoumuses aka Carole Roussopoulos, Ioana Wieder, Delphine Seyrig et Nadja Ringart.
Mes musicien.ne.s/ chanteur.ses préféré.e.s : Kate Bush, Beach House, Cocteau Twins, Björk, Jocelyn Pook, Philip Glass, Michael Nyman, Sheila Chandra, Siouxsie and the Banshees, Interpol, Daniel Rossen, David Sylvian, Julia Holter (nouvelle venue dans le palmarès)
Avec tout ce que j’écoute depuis tant d’années je pourrais constituer une liste incroyablement longue… mais jouons le jeu !
J’ai, bien sûr, préparé une petite playlist avec le titre qui m’a fait découvrir ou aimer chaque artiste.
L’invention humaine que j’admire : La roue et la domestication du chien
Au cours d’une visite récente au Museu Nacional de la Ciència i la Tècnica de Catalunya, j’ai réalisé que l’invention de la roue avait été une étape capitale pour l’évolution de l’humanité. J’ai trouvé cela fascinant.
Lors de mes cours d’éducation canine, j’ai appris que la domestication du chien avait été un autre élément important qui a permis à l’homme d’évoluer. Mais, cela lui a aussi permis de développer toute la cruauté et la perversité, dont il capable, envers des êtres doués de sentiments.
L’invention humaine que j’exècre : L’avion combiné au tourisme de masse
Je ne vais pas développer dans cet article toutes les raisons qui font que j’exècre l’avion ainsi que le tourisme de masse mais j’y reviendrai car cela me tient à cœur.
La réforme, l’évolution historique que je préfère : Le vote des femmes
Ce droit de vote qui a été arraché par les femmes dans la douleur. Et lorsque nous voyons ce qui se passe en Afghanistan, par exemple, je me dis que Margaret Atwood a fait sa Cassandre avec La Servante Ecarlate et qu’il faut que la lutte continue.
Les personnages que je déteste dans l’histoire humaine : Les hommes
Je suis persuadé que le monde ne sera pas sauvé par les hommes. Tant que notre société sera basée sur les fondations du patriarcat, la violence et la destruction seront toujours présentes.
Ce que je déteste par dessus tout : Le bavardage/babillage
Il m’est arrivé d’envier les personnes qui, dès qu’elles arrivent dans un endroit, se mettent à discuter avec des inconnus et sont capables de bavarder sur n’importe quel sujet. Je ne sais pas faire et je déteste vraiment ça. Je me souviens d’un de nos amis qui organisait des soirées de “mises en relation”. C’était un véritable calvaire car chaque fois qu’il me présentait quelqu’un, je ressentais un blocage qui me laissait muet. Cela mettait rapidement la personne mal à l’aise et elle se dépêchait d’héler une connaissance et me laissait en plan. Le seul moyen que j’avais, pour jouer le jeu, était de boire quelques verres mais cela pouvait provoquer quelques grincements car mon verbe devenait un peu trop piquant. A ma grande joie, je ne fus pas invité très souvent.
La conversation banale comme moyen de combler le vide me désespère et parler de futilités m’ennuie profondément. Je suis vraiment plus à l’aise dans le silence, perdu dans mes pensées. C’est la raison pour laquelle j’avais beaucoup aimé Mrs Dalloway de Virginia Woolf.
Pour certains, le silence peut-être une source de gêne. Pour ma part, partager le silence peut-être une source de bien-être et de sérénité.
Les fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence : La maladresse
La maladresse est involontaire et incontrôlable et je suis un vrai connaisseur. 🙂 J’aurais tellement d’histoires à raconter…. notamment à propos d’une moquette blanche immaculée.
Le don de la nature que j’aurais voulu avoir : La dextérité
J’ai toujours été admiratif des capacités de mon père pour le bricolage, ce talent a passé une génération et c’est mon neveu qui en a hérité. Pour ma part, j’ai hérité du talent culinaire des femmes de la famille.
Comment j’aimerais mourir : Surprise !
En quoi voudrais-je être réincarné : Est-ce bien utile ?
Ma devise préférée : Une devise de Magadalen Berns : I’d rather be rude than a fucking liar – Je préfère être impoli qu’un putain de menteur
Mon état d’esprit actuel : La consternation
Difficile de rester serein lorsque je vois que notre monde, dans sa modernité, connaît un recul sur beaucoup de sujets avec la dégradation la condition des femmes, l’effondrement de la biodiversité, l’érosion des libertés individuelles, l’obscurantisme religieux, l’accaparement des richesses, les génocides normalisés de peuples…
Voilà pourquoi je suis consterné par l’abêtissement des masses, initié par Berlusconi, encouragé et peaufiné par nos élites. Cela a enlevé tout esprit critique, maturité et questionnement, en manipulant les esprits par l’exacerbation de l’émotion.
Heureusement que Aitch, Selmo et Boris me font profiter de leur innocence, spontanéité et joie de vivre.
Aurez-vous envie de vous prêter au jeu et de poster vos réponses en commentaire ? Télécharger le questionnaire
Pour Carlos – 14 février 1970 – 15 octobre 2024