Ecrire avant que tout ne s’efface

Est-ce prétentieux de vouloir mettre en mots et écrire ses pensées ?

Par où commencer ?

J’ai toujours aimé écrire mais c’est parfois vraiment douloureux.

La maladie de mon père où tout s’efface de sa mémoire, le manque d’histoire familiale m’ont donné envie de parler de moi, des souvenirs, des évocations d’amis et familiers disparus, de la musique, de sujets qui me passionnent, me révoltent ou me réjouissent.

Il y a sûrement un certain exhibitionnisme à s’exposer ainsi sans se cacher, sans anonymat mais je trouve l’exercice, qui consiste à essayer de ne pas dépasser les limites, intéressant.

Ma référence est, bien sûr, Le journal d’un écrivain de Virginia Woolf, même si je ne me considère pas comme tel. Mais j’ai vraiment aimé cette oeuvre et cette introspection permanente, cette acuité, cet amour de l’écriture.

Je suis un peu rouillé car cela fait longtemps que je n’ai pas écrit de long texte et que je n’ai pas pris le temps d’ordonner mes pensées. Alors je pense et j’espère que ma manière d’écrire va évoluer.

Mise à jour du 12/09/2023 : L’écriture d’un souvenir est-il le récit d’une réalité vécue ou la narration d’une réalité fantasmée ? Je me rends compte que certaines personnes n’ont pas vécu de la même manière les moments que je relate dans mes fragments. Je trouve cela assez passionnant.

Avant propos